GNV en France : quelles perspectives de développement à horizon 2035 ?
À l’occasion de la publication du bilan prévisionnel pluriannuel commun de la demande de gaz en France, GRDF, GRTgaz, le SPEGNN et TIGF estiment que le GNV pourrait représenter jusqu’à 10 % de la demande de gaz à l’horizon 2035. Selon les différents scénarios établis, la France pourrait compter 300.000 à un million de véhicules au gaz naturel en circulation à cet horizon.
Prévisionnel le plus favorable, le scénario B envisage ainsi jusqu’à 35 % de parts de marché pour les poids-lourds au gaz dans les immatriculations de véhicules neufs à horizon 2035 et jusqu’à 70 % pour les bus et les bennes à ordure ménagères.
« L’offre de véhicules roulant au gaz est appelée à se développer sur tous les segments de véhicules d’ici 2035, notamment sur ceux des transports en commun et des poids lourds. Même dans son scénario le plus défavorable (C), le GNV devrait tout de même trouver sa place avec un taux de pénétration allant jusqu’à 14 % pour les poids-lourds et 50 % pour les bus » note le rapport.
En revanche, les trois scénarii proposés ne voient que peu de débouchés pour les véhicules légers avec un déploiement jugé limité aux flottes captives et aux utilitaires légers qui ne pourra dépasser les 6 % de taux de pénétration dans le scénario le plus favorable. Une analyse surprenante qui va à l’encontre des dernières estimations de l’ADEME qui estime que le GNV pourrait représenter 16 % des ventes de véhicules neufs à horizon 2035 (lire notre article).
En termes de consommation, la part du transport dans le mix gaz grimperait également en flèche. Un essor essentiellement porté par le fort développement des poids lourds qui pourraient représenter jusqu’à 35 % de la consommation de gaz carburant à horizon 2035.
Au global, la consommation totale du gaz carburant en 2035 pourrait se situer entre 20 et 50 TWh et représenter 10 % de la demande globale de gaz.
3 scénarii envisagés
Soutien à l’acquisition, fiscalité des carburants, procédures administratives, biométhane carburant, soutien au déploiement des stations… en fonction des différents dispositifs susceptibles d’être mis en place par le gouvernement, trois scénarii ont été envisagés par les auteurs du rapport.Prévisionnel le plus favorable, le scénario B envisage ainsi jusqu’à 35 % de parts de marché pour les poids-lourds au gaz dans les immatriculations de véhicules neufs à horizon 2035 et jusqu’à 70 % pour les bus et les bennes à ordure ménagères.
« L’offre de véhicules roulant au gaz est appelée à se développer sur tous les segments de véhicules d’ici 2035, notamment sur ceux des transports en commun et des poids lourds. Même dans son scénario le plus défavorable (C), le GNV devrait tout de même trouver sa place avec un taux de pénétration allant jusqu’à 14 % pour les poids-lourds et 50 % pour les bus » note le rapport.
En revanche, les trois scénarii proposés ne voient que peu de débouchés pour les véhicules légers avec un déploiement jugé limité aux flottes captives et aux utilitaires légers qui ne pourra dépasser les 6 % de taux de pénétration dans le scénario le plus favorable. Une analyse surprenante qui va à l’encontre des dernières estimations de l’ADEME qui estime que le GNV pourrait représenter 16 % des ventes de véhicules neufs à horizon 2035 (lire notre article).
De 300.000 à un million de véhicules d’ici 2035
En se basant sur les scénarii précédents, le parc projeté de véhicules GNV pourrait osciller entre 300.000 et plus d’un million de véhicules à horizon 2035, soit au mieux 3 % du parc roulant.En termes de consommation, la part du transport dans le mix gaz grimperait également en flèche. Un essor essentiellement porté par le fort développement des poids lourds qui pourraient représenter jusqu’à 35 % de la consommation de gaz carburant à horizon 2035.
Au global, la consommation totale du gaz carburant en 2035 pourrait se situer entre 20 et 50 TWh et représenter 10 % de la demande globale de gaz.
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