Comment la Suisse encourage les poids lourds à rouler au biogaz
Désireux d’inciter les transporteurs à sortir du diesel, le gouvernement suisse vient d’acter la mise en place d’une nouvelle aide en faveur des poids lourds fonctionnant au biogaz.
Considérée comme un poste de coût important pour les entreprises, la redevance poids-lourd liée aux prestations (RPLP) est une taxe spécifique à la Suisse. Elle est définie en fonction du poids du véhicule, de sa catégorie et du kilométrage parcouru. Alors que les poids lourds électriques en sont déjà dispensés, ceux fonctionnant au biogaz et au bioGNL pourront bientôt bénéficier d’une exonération partielle.
Selon l'association Gaz Energie, un camion de 40 tonnes doté d’une vieille motorisation diesel (normes Euro 0, 1, 2) est aujourd’hui assujetti à une taxe annuelle allant jusqu’à 99 000 francs suisse, soit 91 600 euros tandis qu’un diesel moderne (norme Euro 6) doit s’acquitter de 73 000 francs par an (67 600 euros).
« Le trafic routier est actuellement le premier producteur de gaz à effet de serre en Suisse. Les carburants non fossiles comme le biogaz, le bio-GNL et l'hydrogène peuvent apporter une contribution importante à la réalisation des objectifs environnementaux et climatiques de la Suisse, surtout dans le transport de marchandises » souligne Daniela Decurtins, directrice de l'Association Suisse de l'Industrie Gazière (ASIG). « Il est réjouissant de constater que la classe politique crée des conditions favorables pour tous les véhicules utilitaires à faibles émissions propulsés aux carburants non fossiles » poursuit-elle.
Considérée comme un poste de coût important pour les entreprises, la redevance poids-lourd liée aux prestations (RPLP) est une taxe spécifique à la Suisse. Elle est définie en fonction du poids du véhicule, de sa catégorie et du kilométrage parcouru. Alors que les poids lourds électriques en sont déjà dispensés, ceux fonctionnant au biogaz et au bioGNL pourront bientôt bénéficier d’une exonération partielle.
Des bénéfices importants
Si le montant des exonérations doit encore être précisé, la perspective de cette nouvelle aide devrait inciter de nombreux transporteurs à abandonner le diesel au profit du gaz naturel.Selon l'association Gaz Energie, un camion de 40 tonnes doté d’une vieille motorisation diesel (normes Euro 0, 1, 2) est aujourd’hui assujetti à une taxe annuelle allant jusqu’à 99 000 francs suisse, soit 91 600 euros tandis qu’un diesel moderne (norme Euro 6) doit s’acquitter de 73 000 francs par an (67 600 euros).
« Le trafic routier est actuellement le premier producteur de gaz à effet de serre en Suisse. Les carburants non fossiles comme le biogaz, le bio-GNL et l'hydrogène peuvent apporter une contribution importante à la réalisation des objectifs environnementaux et climatiques de la Suisse, surtout dans le transport de marchandises » souligne Daniela Decurtins, directrice de l'Association Suisse de l'Industrie Gazière (ASIG). « Il est réjouissant de constater que la classe politique crée des conditions favorables pour tous les véhicules utilitaires à faibles émissions propulsés aux carburants non fossiles » poursuit-elle.
Source : Gazenergie.ch
Un média soutenu par ses partenaires
Si Gaz-Mobilite.fr vous informe gratuitement et sans publicité sur toute l'actualité de la filière GNV, c'est grâce au soutien d'une quarantaine de partenaires.
Si Gaz-Mobilite.fr vous informe gratuitement et sans publicité sur toute l'actualité de la filière GNV, c'est grâce au soutien d'une quarantaine de partenaires.
Vous souhaitez nous soutenir ?
Rejoignez nos partenaires !
Rejoignez nos partenaires !