En Californie, le bilan carbone des poids-lourds GNV est négatif grâce au biogaz
Selon les données de l’Agence californienne de la qualité de l’air (CARB), les véhicules roulant au gaz renouvelable ont affiché au cours du dernier trimestre une intensité en carbone pondérée en énergie (IC) inférieure à zéro (-0,85 gCO2e / MJ). C’est la première fois qu’un carburant testé dans le cadre du programme Low Carbon Fuel Standard (LCFS) arrive à un tel résultat.
« Étant donné le volume important et croissant de véhicules lourds au gaz naturel déjà en service sur les routes de Californie, il s'agit d'une étape extrêmement importante » note Todd Campbell, président du California Natural Gas Vehicle Partnership (CNGVP) qui œuvre pour un déploiement massif de poids-lourds au gaz naturel. « Les avantages climatiques à court et à long terme de cette réalisation sont extrêmement importants. Combiné au fait que la plupart des véhicules au gaz naturel récemment mis en service sont équipés de moteurs à émissions quasi nulles, l'industrie des véhicules au gaz naturel apporte les contributions les plus substantielles et les plus rentables aux objectifs de la Californie visant à réduire les émissions de gaz à effet de serre tout en éliminant l'utilisation du diesel au profit de carburants renouvelables et à faible teneur en carbone » a-t-il poursuivi.
Si la Californie a mis en place une multitude de dispositifs pour accompagner la réduction des GES via la conversion à l’hydrogène, au GNL ou GNC, à l’hybride ou à l’électrique rechargeable ; il faut reconnaître que le gaz naturel est aujourd’hui le carburant qui contribue le plus largement aux objectifs fixés.
Selon le LCFS, qui mesure l'impact climatique des différentes filières de carburants pour véhicules, le gaz naturel, et plus spécifiquement le biométhane, a la plus faible intensité carbonique de tous les carburants du programme LCFS du CARB. L'intensité carbonique d'un carburant mesure toutes les émissions de GES associées à son cycle de vie complet, y compris la production et la consommation. Les carburants ayant une faible intensité en carbone (voire négative) sont plus respectueux de l'environnement car ils produisent moins d'émissions de GES qui altèrent le climat.
De nombreuses formes de biogaz, telles que celles produites à partir d'aliments et de déchets verts, ont même un bilan carbone négatif. On atteint même une intensité carbonique de 200 à 300 % inférieure à celle d'un véhicule électrique à batterie alimenté par une énergie renouvelable comme le solaire ou l'éolien, pour ceux fonctionnant au biométhane produit à partir de déchets laitiers.
« Étant donné le volume important et croissant de véhicules lourds au gaz naturel déjà en service sur les routes de Californie, il s'agit d'une étape extrêmement importante » note Todd Campbell, président du California Natural Gas Vehicle Partnership (CNGVP) qui œuvre pour un déploiement massif de poids-lourds au gaz naturel. « Les avantages climatiques à court et à long terme de cette réalisation sont extrêmement importants. Combiné au fait que la plupart des véhicules au gaz naturel récemment mis en service sont équipés de moteurs à émissions quasi nulles, l'industrie des véhicules au gaz naturel apporte les contributions les plus substantielles et les plus rentables aux objectifs de la Californie visant à réduire les émissions de gaz à effet de serre tout en éliminant l'utilisation du diesel au profit de carburants renouvelables et à faible teneur en carbone » a-t-il poursuivi.
Si la Californie a mis en place une multitude de dispositifs pour accompagner la réduction des GES via la conversion à l’hydrogène, au GNL ou GNC, à l’hybride ou à l’électrique rechargeable ; il faut reconnaître que le gaz naturel est aujourd’hui le carburant qui contribue le plus largement aux objectifs fixés.
Selon le LCFS, qui mesure l'impact climatique des différentes filières de carburants pour véhicules, le gaz naturel, et plus spécifiquement le biométhane, a la plus faible intensité carbonique de tous les carburants du programme LCFS du CARB. L'intensité carbonique d'un carburant mesure toutes les émissions de GES associées à son cycle de vie complet, y compris la production et la consommation. Les carburants ayant une faible intensité en carbone (voire négative) sont plus respectueux de l'environnement car ils produisent moins d'émissions de GES qui altèrent le climat.
De nombreuses formes de biogaz, telles que celles produites à partir d'aliments et de déchets verts, ont même un bilan carbone négatif. On atteint même une intensité carbonique de 200 à 300 % inférieure à celle d'un véhicule électrique à batterie alimenté par une énergie renouvelable comme le solaire ou l'éolien, pour ceux fonctionnant au biométhane produit à partir de déchets laitiers.
Un média soutenu par ses partenaires
Si Gaz-Mobilite.fr vous informe gratuitement et sans publicité sur toute l'actualité de la filière GNV, c'est grâce au soutien d'une quarantaine de partenaires.
Si Gaz-Mobilite.fr vous informe gratuitement et sans publicité sur toute l'actualité de la filière GNV, c'est grâce au soutien d'une quarantaine de partenaires.
Vous souhaitez nous soutenir ?
Rejoignez nos partenaires !
Rejoignez nos partenaires !
Il serait intéressant de récupérer l’étude ACV sur laquelle s’est basée le CARB pour arriver à un tel facteur d’émission afin de comparer avec l’ACV utilisée par l’ADEME.
Car les données ADEME sont de 12,3 gCO2e / MJ (PCI), pour le mix moyen injecté dans le réseau en France continentale.
Oui, dévoilons les calculs ...